Que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle, la rétroaction constructive aide à faire changer un comportement qui nous dérange de manière qu’il soit corrigé et qu’il ne se reproduise plus. Selon Havard Business Review, 72% des employés estiment que leur rendement au travail pourrait s’améliorer si les gestionnaires offraient plus de rétroaction corrective.

Voici quelques conseils pratiques qui vous permettront d’y arriver de manière efficace et respectueuse.

  1. Ne pas trop attendre

Il est conseillé de ne pas trop attendre avant de faire une rétroaction et ce pour plusieurs raisons : l’employé peut avoir oublié l’acte en question ou encore l’avoir répété plusieurs fois avant de se le faire dire, ce qui lui donnera le sentiment d’avoir toujours mal fait les choses.

  1. La rétroaction doit en valoir la peine

N’étant pas tous pareils, un même résultat peut être atteint de plusieurs manières, et les standards de qualités peuvent varier d’une personne à l’autre. Il se peut donc qu’il y’ait une divergence de points de vue à certains niveaux. Cependant si le résultat est atteint et que la divergence est minime, il faut se questionner quant à la pertinence de la rétroaction que l’on compte faire : est-ce que cela en vaut vraiment la peine? Si la réponse est non, mieux vaut s’abstenir.

  1. Faire la rétroaction en tête à tête

Personne n’aime être sous le feu des projecteurs, surtout lorsque l’on critique son travail. Il est donc conseillé de faire une rétroaction constructive en tête à tête, la personne qui reçoit la rétroaction y sera beaucoup plus ouverte et vous éviterez une réaction défensive. Cependant, si la rétroaction est positive, vous pouvez vous en donner à cœur joie devant les collègues. Cette reconnaissance publique du bon travail accompli favorisera même l’implication des employés. Une étude publiée par Gallup en 2009 démontre que les employés qui reçoivent une rétroaction positive auront un meilleur niveau d’engagement.

  1. Commencer par les aspects positifs

On est toujours plus réceptif à un commentaire critiquant certains aspects de notre travail après avoir entendu ce que nous avons fait de bien. Le contraire pourrait amener la personne qui reçoit le feedback à croire qu’elle n’est pas à la hauteur ce qui engendrera une réaction défensive voir même un manque de productivité délibéré.

  1. Être précis

L’employé doit savoir ce qui n’a pas été fait correctement. Au lieu de dire : « Je ne suis pas satisfait du rapport que tu as fait », expliquez plutôt les éléments qui ont causés votre insatisfaction. Une bonne rétroaction pourrait prendre la forme suivante : « J’ai constaté que les graphiques du rapport manquaient de clarté, ce qui risque de poser un problème au lecteur. Comment penses-tu pouvoir améliorer cet aspect? ».

  1. Poser des questions ouvertes

Au lieu de proposer, posez des questions ouvertes à l’employé pour le faire réfléchir et cheminer vers des solutions. Même si elles ne sont pas parfaites, les solutions qu’il proposera seront beaucoup plus faciles à implanter car elles proviendront de lui.

 

Utilisez-vous la rétroaction au quotidien dans vos interventions avec vos employés? Avez-vous les compétences en communication et les connaissances de bases pour faire une rétroaction efficace et constructive? PDCA Conseil peut vous accompagnez pour  adapter votre approche et atteindre des résultats durables.